La spé de la Sentinelle DLSF à partir de la vie
(spé = façon de vivre dans l’Esprit au quotidien, selon une caractéristique.)
La Sainte Famille, une famille atypique présentée par l’Eglise comme modèle des familles.
Chaque Sentinelle peut se sentir appartenir à la Sainte Famille, en tenant la place de Marie ; en faisant grandir Jésus spirituellement en son propre cœur et dans la vie des personnes dont elle est responsable ; en valorisant la présence des Joseph qui sont autour d’elle : un mari, ou d’autres médiations masculines, saint Joseph lui-même ou d’autres saints.
Ce qui la caractérise est l’amour, et la relation ; l’amour EST la relation ; cette relation, cet amour est le Saint Esprit, invisible et hyper-agissant. Le Saint Esprit est l’hyperactif de l’Amour. La spé de la Sentinelle est la relation.
Chacun est très différent, dans son identité (même de nature : divine et/ou humaine), son caractère, sa fonction au quotidien et son appel à une mission terrestre et divine ; la différence ouvre la route à l’émerveillement de la différence, à l’admiration de la différence, qui dans le monde fait peur car elle induit à la compétition, à la comparaison ; la SDLSF sait être partie intégrante et libre du puzzle de Dieu dans son plan d’amour global où chacune et chacun a sa place.
Tous les trois ont une relation intime au Père
Joseph reçoit directement de lui, en songe, les instructions pour guider sa famille, Marie dit son Fiat chaque jour et Jésus est aux affaires de son Père, comme il le dit lui-même à son adolescence. La SDLSF est ouverte, relationnelle, accueillante, donnée.
Dans la relation, il y a aussi l’écoute, écoute de la différence de l’autre et de son mystère qui nous émerveille. La Sentinelle de la Sainte Famille a des oreilles pour entendre.
Marie garde toutes ces choses dans son cœur
La spé de la SDLSF est la mémoire pour l’interprétation des signes. La mémoire est tendue vers la mission ; la mémoire est mémoire de la mission, de l’appel, c’est une mémoire du futur qui garde en son cœur tous les indices du jeu de piste qui permet de revenir au but ; l’âme a la mémoire du paradis, elle a été conçue dans le paradis ; le péché originel lui a fait perdre la plénitude de cette conscience, mais elle sait en retrouver la trace comme un indien suit la piste ; la Sentinelle veille sur les signes du passé, du présent et du futur.
Une Sentinelle est vigilante
Sur la muraille elle a tous ses sens en éveil, elle sait interpréter les bruits, les odeurs, les mouvements du vent et des fougères, le vol des oiseaux nocturnes et le cri des insectes, les silences soudains qui en disent plus long que les bruits ; de la même façon, la SDLSF sait interpréter les signes des temps à partir de son expérience, sa méditation, la lecture de la Parole et du magistère du Pape, sa formation quotidienne, ses lectures, ses amitiés… Etre Sentinelle, c’est être éveillé, excellente gymnastique du psychisme et de l’âme pour une vie passionnante !
La prière des SDLSF (les 5 pistes) est ecclésiale
Les 5 pistes ont été reçues dans la prière par le groupe des fondatrices et approuvées par l’autorité de l’Eglise (Mgr Léonard + visite amicale au Pape François) ; L’Esprit Saint actualise cela en inspirant la prière pour l’Eglise, et devient prière de l’Église pour le monde.
La spé des SDLSF est charismatique : 4 effusions de l’Esprit dans chaque « Réjouis-toi » (voir catéchèse de FDM retraite Banneux 2019 sur le site des SDLSF). Les SDLSF savent vivre les charismes et se laisser inspirer par l’Esprit pour vivre une prière vivante, dynamique, et qui porte du fruit.
La spé de la SDLSF est l’obéissance
Ici chacun obéit au Père et chacun obéit à chacun ; François d’Assise parle de l’obéissance au Frère, et aux événements ; on obéit au Père à travers l’autre et à travers les événements ; Joseph obéit à l’ange, à l’événement-Marie enceinte, à Marie par amour pour elle en ne l’abandonnant pas, à sa conscience en ne la laissant pas lapider, lui homme juste ; aux événements politiques, en se déplaçant pour le recensement, puis en Egypte, puis en revenant au pays après la mort d’Hérode ; Marie dit son OUI à Jésus pour sa mission, attentive comme Joseph au mystère humain et divin qui se déploie dans la vie du Fils de Dieu, comme des parents, des éducateurs qui guident le déploiement de la personnalité et accompagnent la vocation d’un enfant, d’un jeune, d’un retraitant, de quelqu’un qu’ils forment… tout en se formant eux-mêmes dans cette tâche. Jésus obéit à ses deux parents terrestres : « Il leur était soumis ». L’obéissance rend libre, la SDLSF est une femme libre d’obéir à l’Esprit plutôt que d’être soumise aux fluctuations des sentiments et à l’esprit du monde.