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Méditation appuyée sur la traduction littérale du Père J. Radermakers

 

V. 39 : « Or, s’étant dressée, Marie, … »

Arrêtons-nous sur ce mot « dressée », A la lecture de ce mot, cela a évoqué pour moi le jeune chiot d’une amie : il était ainsi à l’appel de son nom dressé tous ses sens en alerte, dans un état de vigilance confiante, observant nos faits et gestes, attentif à l’extrême, prêt, présent…

C’est ce même mot « dressé » qui est utilisé dans l’écriture au moment de la Résurrection, « or, Pierre s’étant dressé, courut au tombeau (Luc 24, 12) »… Etonnant par ailleurs car il est dit juste avant que les apôtres ne croient pas aux paroles dites par les femmes à leur retour du tombeau.
Elles disent avoir rencontré deux hommes qui leur ont dit « pourquoi cherchez-vous le Vivant avec les morts. Il n’est pas ici, mais il fut réveillé »… Alors, Qu’est-ce qui fait donc courir Pierre au tombeau ? Est-ce une espérance un peu folle qui demeure au fond, tout au fond de son être ?
L’envie de voir par ses propres yeux ? Interpellant en tout cas… Oh j’ai failli oublier, le terme « dressé » est utilisé aussi quand Jésus revient à Nazareth dans la synagogue et il est dit « et il se dressa » pour lire : un rouleau du prophète Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour de la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur ».

Revenons maintenant un peu en arrière pour comprendre ce qui a mis Marie ainsi dressée c-à-d debout, vivante, vibrante : récit d’une visite et une annonce.

Un jour ordinaire, sans trompette ni fanfare, un ange, nommé Gabriel, est entré chez Marie et est entré en dialogue avec elle par ces mots : « réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ». S’en suit un dialogue d’une simplicité confondante, étant donné l’enjeu sur l’avenir du monde ! Je le résume ; l’ange : tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu le nommeras Jésus. A quoi Marie répond, très pratique : et comment cela va se faire? Réponse de l’ange : par l’action conjointe de l’Esprit Saint et de Dieu. Puis l’ange ajoute, ta parente Elisabeth est elle aussi enceinte, car rien n’est impossible à Dieu. Ce dialogue n’a duré que quelques minutes et pourtant… Reprenons les points clefs :

Une parole : « Tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils et tu appelleras son nom : Jésus ».

Une aide conjointe : « L’Esprit Saint surviendra sur toi et la puissance du Très- Haut te couvrira de son ombre ».

Un signe : « ta cousine, Elisabeth, elle aussi se trouve avoir conçu un fils dans sa vieillesse et ce mois est le 6eme pour elle qui était sans cesse appeler stérile, parce que ne sera impossible nulle parole-évènement de chez Dieu ».

Et Marie répond : « Voici la servante du Seigneur. Puisse-t-il m’arriver selon ta parole-évènement.

Donc sur cette parole-évènement, comme la nomme le Père Jean, Marie croit, elle dit OUI à l’irruption extraordinaire de Dieu dans sa vie avec confiance et simplicité. Elle accueille la Parole, la fait sienne, et même peut- on dire en consentant elle collabore ainsi au projet de Dieu, aussi fou soit-il ! Elle, une toute jeune fille, vivant dans une bourgade perdue d’Israël, est choisie par Dieu pour porter l’enfant de la promesse, c’est inouï, franchement et Marie dans toute la fougue de sa jeunesse… Elle dit OUI avec un naturel bouleversant ! Ca en dit long sur sa confiance en Dieu, vous ne trouvez pas…

Contrairement à Zacharie qui lui aussi a été visité par l’ange, mais lui n’ayant pas cru, il restera muet jusqu’à la naissance de l’enfant. Y’aurait-il un lien à faire entre le fait de croire et le fait de parler? Contrairement aussi à Sarah, dans l’ancien testament, vous vous souvenez de l’épisode des chênes de Mambré, alors que 3 hommes demandent l’hospitalité à Abraham et lui annoncent que l’an prochain quand il reviendra il aura un fils et Sara qui écoutait derrière le rideau de la tente a ri, incrédule ! Ce qui, par ailleurs, n’empêcheront ni l’un ni l’autre d’être comblés par Dieu : sublime gratuité de l’amour de Dieu pour chacun, Dieu donne en surabondance ! Sarah nommera son fils Isaac, qui signifie que Dieu rit !

Prenons le temps de méditer cela. Et moi dans laquelle de ces attitudes je me situe en ce moment dans ma relation à Dieu ? Confiante, craintive, dubitative, incrédule ? Est-ce que je crois vraiment que RIEN N’EST IMPOSSIBLE A DIEU ? Est-ce que je crois vraiment que Dieu peut et veut combler les désirs les plus fous de mon cœur ?

V. 39: «En ces jours, fit route vers le haut-pays, avec hâte, vers une ville de Juda… »

De quels jours parlons-nous ?

Cela nous renvoie au 6ème mois de grossesse d’Elisabeth, comme cela avait été annoncé à Marie par l’ange. La Parole reçue et accueillie, Marie se met en route… Ou plus précisément l’écriture nous dit que Marie « fit route »… Tiens c’est étrange Jésus dit de lui qu’Il est le Chemin…

Ce même terme est aussi employé dans un autre épisode, celui des deux disciples, vous vous souvenez, tout abattus après la mort de Jésus, ils quittent Jérusalem pour se rendre à Emmaüs et alors qu’ils sont en train de discuter des évènements qui se sont déroulés à Jérusalem … l’écriture dit : « Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ». Puis plus loin, alors que les disciples cherchent à le retenir, « reste avec nous » il obtempère et l’écriture dit :

« Il entra donc pour rester avec eux ».

Et moi, Est-ce que je crois qu’aujourd’hui Jésus fait route avec moi…Qu’est-ce que j’ai envie de lui demander ? Qu’il se manifeste ? Qu’il m’enseigne ? Qu’il me réconforte ? Qu’il me réoriente ?

Continuons à scruter l’écriture…

Avec hâte, nous dit la Parole. Prenons le temps de cheminer avec Marie, regardons là parcourir à toute vitesse les 120 km environ qui sépare Nazareth d’Aïn Karem… Le village d’Aïn Karem qui veut dire « source de la Vigne », est situé à 7 km environ de Jérusalem.

J’ai eu la joie de parcourir une partie de ce chemin lors d’un voyage en Terre Sainte, c’est un chemin dans la montagne, il est escarpé, il y a de jolis endroits, enchanteurs et puis d’autres plus rocailleux, plus raides, j’ai même souffert par moment de la chaleur, de la fatigue, un peu essoufflée…

Ce chemin ne reflète-t-il pas notre chemin de vie ? De foi ?

Qu’est-ce qui la fait avancer si vite notre Marie? Quelles sont ses pensées ? Peut-être repasse-t-elle dans sa tête les paroles inouïes de l’ange ? Peut- être fait elle des liens avec des paroles de l’Ancien Testament qu’elle avait l’habitude de chanter avec ses copines? ; par ex. du livre de Sophonie : « réjouis-toi, fille de Sion, ton Dieu est en toi »… Peut-être se remémore-t-elle le trouble intense qui la saisit quand l’ange a fait irruption chez elle, leur dialogue ? Peut-être s’interroge t’elle comment son Joseph va accueillir la nouvelle de sa grossesse…Elle se trouve dans une situation très délicate, voire carrément embarrassante…N’oublions pas que selon la loi juive, elle risque la lapidation… Peut-être prie-t-elle les psaumes pour se donner du courage et rendre grâce pour cette « visite » qui a laissé un souvenir ineffable dans son âme ? Ou bien est-elle toute tournée vers sa cousine, se réjouissant à l’avance de la retrouver, de partager avec elle sa joie… une joie immense après une si longue attente… heureuse, si heureuse pour elle… Peut-être est-ce l’Esprit Saint, présent en elle qui la met ainsi en route avec empressement pour se mettre au service de sa cousine, n’oublions pas qu’Elisabeth est âgée. Point commun, avec selon la tradition, la mère de Marie qui elle aussi a enfanté dans sa vieillesse… Marie tout naturellement souhaite apporter à sa cousine l’aide d’une présence amicale et rassurante ; en cela, Marie montre sa nature généreuse.

Et moi ? Quel est mon moteur aujourd’hui dans ma vie ? Qu’est ce qui m’anime ? Qu’est ce qui me fait vibrer ? Qu’est ce qui me trouble ? Qu’est ce qui me met en joie ?

V. 40 « Et elle entra dans la maison de Zacharie et elle salua Elisabeth »

On peut, même si ce n’est pas écrit dans le texte, imaginer qu’étant proche de sa cousine, Marie avait l’habitude de venir chez Zacharie et Elisabeth depuis son enfance et se sentait peut-être même un peu chez elle, dans leur demeure. Elle entre donc avec familiarité chez eux et se dirige vers Elisabeth la saluant d’un joyeux Shalom, Elisabeth, la paix soit avec toi, à la façon juive de se dire bonjour. C’est intéressant de noter l’enchainement des évènements : comme l’ange est entré chez Marie en la saluant, c’est autour de Marie d’entrer chez Elisabeth et de la saluer. Ou remontant encore, avant d’avoir visité Marie, l’ange Gabriel avait souvenons-nous visiter Zacharie… Il semblerait que nous allions de visite en visite…

A la vue d’Elisabeth, Marie est me semble-t-il triplement joyeuse : joyeuse de voir sa cousine chérie, joyeuse de constater son ventre rebondi (confirmation sans aucun doute possible du signe annoncé par l’ange) et joyeuse de la découvrir rayonnante de félicité.

Je ne peux m’empêcher de faire ici le parallèle avec nos rencontres de sœurs-Sentinelles : il y a tant de joie à se recevoir les unes les autres, à ouvrir nos cœurs les unes aux autres ; nos histoires s’éclairent les unes les autres, vous ne trouvez pas ?

V. 41 « Et il arriva, lorsque Elisabeth entendit la salutation de Marie, le bébé bondit dans son ventre… »

C’est étonnant, c’est Elisabeth qui entend mais c’est le bébé en elle qui réagit et il réagit avec force car il est dit qu’il bondit dans son ventre.

V. 41 « …et Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint et elle éleva la voix avec un grand cri et elle dit »

Petit flash-back, revenons à l’annonce qui avait été faite par l’ange à Zacharie.
Mais d’abord qui était Zacharie ? Zacharie était prêtre. Il appartenait à une des 24 classes sacerdotales. Sa femme Elisabeth, elle aussi descendait d’une lignée célèbre, celle d’Aaron.
C’était des justes. Ils observaient tous les commandements, ils étaient des priants et malgré cela rien : ils sont stériles… Comme Abraham en son temps, il n’a pas de descendance malgré sa fidélité à Dieu.

C’est dans ce contexte, alors que Zacharie est en train d’officier dans le temple qu’il reçoit la visite de l’ange Gabriel et qui celui-ci dit ceci : « Ne crains pas sans cesse, Zacharie, parce que ton imploration fut exaucée et ta femme Elisabeth t’engendrera un fils et tu l’appelleras, son nom : Jean ; et sera joie pour toi et allégresse et beaucoup à cause de sa naissance seront en joie. Car il sera grand en présence du Seigneur et vin et liqueur fermentée il ne boira certes pas et d’Esprit Saint il sera rempli déjà ». Et voici qu’aujourd’hui la prophétie s’accomplie. Elisabeth, dans un grand cri se met à parler, sa voix jaillit du fond d’elle-même, de ses entrailles, comme si elle était le ventriloque du Saint Esprit ! Surprenant à nouveau, si Zacharie lui est devenu sourd et muet après l’annonce qui lui a été faite, sa femme Elisabeth, elle au contraire donne de la voix, il est dit « elle éleva la voix avec un grand cri ! » Tiens, c’est amusant l’enfant qui est dans son ventre, n’est autre que Jean-Baptiste, dont on dira qu’il est la voix qui crie dans le désert… N’y aurait-il pas un lien à faire ici… entre la mère et l’enfant : Jean-Baptiste ne commencerait-il pas sa mission prophétique par la bouche de sa mère ?

Peut-être cela t’est déjà arrivé qu’un de tes enfants prophétise ainsi ?

V. 42 « Bénie es- tu, toi, parmi les femmes, béni aussi le fruit de ton ventre ».

Prenons le temps d’imaginer la surprise que ce dut être pour Marie ! Qu’Elisabeth la bénisse jusque-là ok mais qu’elle bénisse son ventre !!! Comment pouvait-elle être au courant qu’elle aussi attendait un bébé, cela défie l’entendement !!!! Mais là, Marie n’est pas au bout de ses surprises car Elisabeth continue.

V. 43 « Et d’où m’est donné ceci que vienne la mère de mon Seigneur auprès de moi ? »

Là franchement, en contemplant la scène, on pourrait imaginer Marie tomber à la renverse ! Son secret, et quel secret, si bien caché dans son intimité, éclate au grand jour ! Personnellement, là, je m’émerveille de la délicatesse du Seigneur envers Marie. Et j’imagine que pareillement Marie, dans son cœur, Le remercie, bouleversée par la délicatesse de Dieu à son égard… Elle ne doute pas un instant que c’est Dieu qui a prévenu Elisabeth de ce qui se passait d’inouïe en elle. Elle doit se réjouir intérieurement, elle n’est plus seule à porter ce prodigieux secret, elle peut le partager avec sa parente, son ainée en qui elle a toute confiance. Elle n’est plus seule, le Seigneur lui donne Elisabeth, elles vont pouvoir échanger des confidences, s’émerveiller ensemble des bontés du Seigneur pour elles et leur famille. Plaçons-nous maintenant du côté d’Elisabeth, elle aussi quelle doit être sa surprise de s’entendre prononcer de telles paroles, paroles, jaillissant d’elle sans qu’elle en comprenne pleinement le sens se contentant de restituer ce qu’elle observe qui se passe en elle ; reconnaissant que c’est un don qui lui est fait : un cadeau, et quel cadeau !

Suis-je consciente moi aussi que nous sommes des cadeaux les unes pour les autres ? Que Dieu nous a donné les unes aux autres pour nous entr-aider, entr-aimer, nous éclairer les unes les autres ? Grandir ensemble ? Suis-je consciente que j’ai besoin du Tout Autre, de l’autre, pour dé-couvrir qui je suis… Quelle merveille je suis ? Quel cadeau je suis à mon tour pour les autres ?

V. 44 « Car voici : lorsqu’arriva la voix de ta salutation à mes oreilles, le bébé bondit en allégresse dans mon ventre ».

Etonnante formulation vous ne trouvez pas ? Lorsqu’arriva la voix, on aurait pu s’attendre à quand elle entendit et non quand arriva : La voix serait-elle une personne ? Une personne qui se déplace ? Une personne qui souhaite parler à notre oreille ? Ca ne vous fait pas penser à quelque chose ? (« Ecoute Israël le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur » : le premier commandement dans la loi juive). Et là, c’est magnifique, vous avez constaté ? Qui reconnaît qui ? C’est Jean dans le ventre d’Elisabeth, embryon de 6 mois qui « bondit en allégresse » en reconnaissant Jésus, embryon de quelques jours dans le ventre de Marie. Ce terme de bondir en allégresse, nous renvoie à nouveau à un épisode de l’Ancien Testament. David qui dansait de joie devant le temple, vous vous souvenez Samuel 6, 16 : « le roi David sautait et tournoyait devant le Seigneur ».

Elisabeth fait ainsi une expérience de Dieu. Elle reconnait une parole qui vient de plus loin et qui vient la toucher dans ses entrailles. Elle reconnait en Marie  » la mère de son Seigneur » grâce à l’Esprit Saint qui interprète en elle ce qui arrive. C’est magnifique ! Grâce à l’Esprit Saint, elle bénit Marie plus qu’elle -même ainsi que le bébé de Marie plus que le sien. Et pour la première fois, elle le nomme.
Elisabeth fait l’expérience dans son corps de la présence de l’Esprit Saint …

Et toi sentinelle, as-tu déjà fait l’expérience dans ton corps de la présence de l’Esprit Saint ? Comment se manifeste-t-il ?

V. 45 « Et heureuse celle ayant cru qu’il y aura une consommation à ce qui-se trouve-lui-avoir-été-parlé de chez le Seigneur ».

Là, je cite le Père Jean Radermakers.
La rencontre des deux mères manifeste aussi le surgissement de la foi comme une béatitude. Cette béatitude proclamée par Elisabeth, à charge d’être reprise par toutes les générations, (Marie dans le Magnificat v.48) répond en quelque sorte à la parole de l’ange qui annonçait le mutisme de Zacharie « puisque tu ne crus pas » (V.20). Marie entre dans l’accomplissement de la foi d’Abraham. Reconnaissant Marie pour ce qu’elle
est au plus profond d’elle-même, du même coup, la mère de Jean donne à la foi austère de l’Annonciation de s’épanouir en joie missionnaire.

Celle qui fut seule à dire « oui » à la Parole de la grâce et à porter sur la route du pays de Juda le poids de l’espérance du monde, découvre dans le partage spirituel de la même fois, l’allégresse du Magnificat.

Prenons le temps de contempler, la joie de ces deux femmes, toutes les deux comblées de grâce. La maison doit être remplie de leur fou-rire, leur joie doit déborder autour d’elles pour le plus grand bonheur de leur maisonnée.

Est-ce qu’il t’est déjà arrivé de vivre ainsi une « Visitation » ? Est-ce qu’il t’est déjà arrivé que le Seigneur te parle à travers les paroles d’un prêtre, d’une Sentinelle, d’une consacrée, d’une personne de la rue…? Si oui, rends grâce à Dieu pour cette personne qu’il a mise sur ta route !

J’ai souvent entendu dire que l’évangile de Luc, était l’évangile de la joie ; Effectivement, il commence par une série d’annonces plus joyeuses les unes que les autres, une série de naissances aussi, des promesses de guérison…

Intercède Sentinelle pour notre pape François, pour les prêtres de ta paroisse, pour les consacrés, pour ta famille, pour tes amis dans la souffrance, pour les personnes qui sont mises sur ta route, certaine que le Seigneur est à l’œuvre aujourd’hui et que par ton humble intercession, Il est heureux d’effectuer des miracles, tu fais sa joie en Lui demandant !

En méditant ces 7 versets, est-ce que tu sens la joie monter en toi, chère sœur? Prends le temps de les goûter ces 7 versets, qu’il fasse écho… Et à la suite de Marie chante ton magnificat à ton Dieu… Exulte en Dieu ton Sauveur !
Réjouis-toi, fille de Sion, et porte la bénédiction autour de toi !
PAIX et JOIE.

Charlotte
Pour les Sentinelles de la Sainte Famille -16 juin 2018